À un moment donné : la fatale destruction nécessaire…
Ce qui fait de nous des communistes, c’est pas simplement le fait que nous aspirons à la Gemeinwesen, c’est pas simplement le fait que nous voulons la jouissance, l’émancipation et l’éradication de l’argent et de l’État, c’est pas simplement parce que nous voulons la commune de la libre satisfaction humaine.
C’est parce que nous savons que tout ça devient possible à un moment donné de nécessité : il y a un moment dans l’histoire du devenir du capital où le capital produit son irrémédiable destruction nécessaire. Et ce moment-là, déterministe dialectique, c’est notre conscience, c’est notre compréhension ; nous pouvons faire prévision, nous pouvons méthodologiquement dire : le capital va mourir.
Francis COUSIN, Pourquoi le capital n’est-il pas immortel ?, 16 février 2020
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